Quatre danseurs qui, à travers la poésie de leurs corps, plongent dans un monde onirique où viennent s’entrechoquer leurs différents souvenirs de vie. Une succession de saynètes comme autant d’images de la vie quotidienne, douces, drôles, impertinentes. Les souvenirs font ce que nous sommes, reflètent notre vie, notre identité. Les souvenirs sont également ce qui nous rattache au temps qui passe. Alors ils s’abîment, se morcellent, telles des plumes qui nous échappent.
Alors, sommes-nous vraiment certains de nous souvenir ? Ces plumes, qui quand elles s’envolent nous font nous souvenir… Mais le temps passe et ces plumes tombent… la vitalité s’estompe. Que nous reste-t-il mis à part ce corps nu, brut, laissant transparaître nos cicatrices ?